Désignation  

 

  •   Dénomination : église paroissiale

 

  •   Vocable : Notre-Dame

 

  •   Typologie : croix de type Hernot, clocheton de croisée, sacristie d'axe à étage

 

  •   Parties constituantes : enclos, ossuaire, croix de cimetière, monument aux morts

 

  •   État : restauré

 

 

Éléments de description

 

  •   Matériau(x) du gros-œuvre et mise en œuvre : schiste, moellon, granite, pierre de taille, enduit partiel, kersantite

 

  •   Matériau(x) de couverture : ardoise

 

  •   Type de couverture : toit à longs pans, noue, flèche polygonale, pignon couvert, appentis

 

  •   Type et nature du couvrement : lambris de couvrement
  •  Parti de plan : plan en croix latine

 

  •   Vaisseau et étage : 1 vaisseau

 

  •   Technique du décor des immeubles par nature : sculpture

 

  •   Représentation : Christ en croix

 

  •   Précision sur la représentation : Christ en croix, support : croix nord et croix sud de l'enclos. propriété de la commune

Éléments historiques

 

  •   Datation(s) principale(s) : 1ère moitié du XVIIIe siècle

 

  •   Datation(s) secondaire(s) : XIXe siècle, XXe siècle

 

  •   Datation(s) en années : 1712, 1733, 1802, 1860, 1862, 1920, 1925, 1987

 

  •   Justification de la (des) datation(s) : porte la date, daté par source

 

Description

 

  •     L'église actuelle est construite entre 1712 et 1733. Une entrée en escalier de pierre est aménagée sous la tour du clocher, le clocher est reconstruit après que la foudre lui soit tombée dessus le 5 février 1875. Cette église possède une nef précédée d'un clocher-porche massif et carré, munie d'un transept et d'un chevet qui présente à l'extérieur des pans : il est plat à l'intérieur, et après se trouvait la sacristie à deux niveaux. 

 

  •  Sous le règne de Louis XIV, un arrêté interdit la pratique de l'inhumation à l'intérieur des églises. Les reliques sont alors conservées dans les ossuaires. L'ossuaire du XVIIe se trouve ajouté en appentis au clocher, du coté sud. Là se trouve aussi, au cœur de l'enclos paroissial, le calvaire du XIXe. Sur la croisée du transept se trouve une petite flèche décorative. Au niveau du mobilier, des stalles datent de la 2ème moitié du XVIIIe, le tableau du maître-autel, représentant l'Assomption, est signé de Blevin et daté de 1776, un autre tableau représentant La Mort, du même artiste, date de 1801, le tableau du retable nord (fin XVIIIe) est signé d'un réfugié de la guerre, H. Goube, Uzel 1945, le retable du transept sud est identique et de même époque que celui de l'autre transept, le maître-autel et son retable datent de la fin du XVIIIe, avec des modifications survenues au cours du XIXe.

 

  •  Cet édifice est jusqu'au XIXe siècle une halte obligée des voyageurs empruntant la diligence de Concarneau (Finistère) à Rennes (Ille-et-Vilaine). Ils s'y recueillent pour solliciter la bienveillance de Notre-Dame de Bon Voyage.

 

  • Très fragile, l'église connaît beaucoup de travaux au XIXe. En 1851, la nef et la chapelle nord, dite du Rosaire furent étayées avec des tirants de fer, tant était grande leur décrépitude. La couverture est remplacée en 1860. En 1863, l'église connaît une vague de restaurations : on refait les murs, les lambris, des peintures sont appliquées sur la voute du chœur, les retables redorés. En 1871, l'autel principal et les deux autels des transepts sont rénovés. En 1874 les retables et les enduits intérieurs sont repris, puis le clocher est foudroyé l'an suivant et on installe deux nouvelles cloches. En 1893, le mur du transept nord, au bord de l'effondrement, est abattu et reconstruit.

 

Statut juridique

 

  •   Statut de la propriété : propriété communale

 

Intérêt et protection

 

  •   Nature de la protection Monument Historisue : édifice non protégé MH

 


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