A travers ce site vous allez pouvoir découvrir ou redécouvrir des éléments du patrimoine bâti liés à l’activité du lin en Centre-Bretagne.

Il faut noter que tout le patrimoine n’y apparait pas car ce sont des propriétés privées et que certains propriétaires ne souhaitent pas que leur maison y apparaisse.

L'histoire de la Route du Lin

             Dans la Bretagne du XVIIe et XVIIIe siècles, de nombreux pays se consacrent à la production des toiles mais seul le pays de Saint-Brieuc s’est approprié le nom de la province pour désigner ces toiles, « les Bretagnes », une toile de lin au destin étonnant.

  

            Alors que l’ensemble de la région fabrique de la toile pour l’usage local et la marine, cette Manufacture se spécialise dans le haut de gamme destiné à l’export. C’est en effet sous cette appellation que cette toile fine de haute qualité va être commercialisée de 1650 à 1830, vers l’Espagne et ses colonies américaines, via les ports de St-Malo et Cadix. Près de deux siècles d’aventure internationale pour cette Manufacture nichée au cœur de la Bretagne, qui va pendant toute cette période s’ouvrir aux richesses du monde extérieur.

 

            L’une des principales caractéristiques de la Manufacture des « Bretagnes » est sa dissémination géographique et la ruralisation des lieux de tissage. L’aire de la Manufacture dessine un vague quadrilatère dont les pointes extrêmes atteignent les faubourgs de Saint-Brieuc et les cités de Corlay, Pontivy et Moncontour. En effet autour d’un axe constitué par les quatre marchés de Quintin, Uzel, Loudéac et Moncontour, ce sont de quarante à soixante paroisses qui à la fin du XVIIIe siècle s’occupent presque uniquement de la fabrication des toiles de lin « les  Bretagnes ».

              Le patrimoine architectural est profondément marqué par l’économie des Toiles Bretagnes au XVIIe et XVIIIe siècle.

Sous une apparence d’ensemble homogène, chaque demeure présente pourtant des signes de différentiation : portes à frontons, balcons, corniches en pierre, linteaux droits ou cintrés, piliers d’entrée surmontés de flammes…Avec l’introduction de l’architecture, la symétrie est de règle dans les façades.

 

Aujourd’hui il subsiste peu de maisons modestes intactes des tisserands peu fortunés par contre les maisons de marchands de toiles sont nombreuses

 

 

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